
Tous à la crique aux bigorneaux, Ténor de Brest !
En ce retour de vacances et alors même que nous rentrons dans la période hivernale, mon pied marin et moi on se lance dans l’aventure.
Aujourd’hui je teste le « cobaturage ».
Eh oui, parce qu’en Bretagne on peut aussi partager un bateau pour se rendre d’un port à l’autre, rejoindre une des nombreuses îles ou simplement faire une sortie en mer, voire une croisière côtière… Ils sont fous ces bretons !
Après quelques recherches, j’ai déniché 1 site dédié :
Alors un clic et hop me voilà en contact avec Marco pour une sortie en mer au départ de Paimpol.
Marco…. Polo, c’est un signe! Ça ne peut que bien se passer.
Pourtant, mes tendances psychoparano me font dire : « Et si c’était le « Dexter » de la Bretagne. Va-t-il m’attendre avec ses filets de pêche, m’enrouler dans des sacs poubelles et me jeter par-dessus bord ? »
Passée cette angoisse, une autre image me vient. “Et si je vomis, quelle honte !” Je n’ai pas le mal de mer, mais bon, de là à avoir le pied marin…
Au final, Marco le marin, se révèle être un super hôte et un marin d’expérience. ll fait attention à moi, me bichonne et me réconforte. Pendant le trajet, les cheveux au vent, je profite de l’air marin, telle une sirène urbaine qui se lance à l’assaut du large. Et j’ai de la chance, j’ai même droit à un cours sur la pêche aux homards. De quoi vous donner des idées pour le repas de Noël.
À l’arrivée, j’invite Marco à boire un café pour le remercier et il me rétorque “Ok, échange de bons procédés”
Sur le site de cobaturage, certains affichent des tarifs avoisinant les 5 euros d’autres préfèrent se faire payer en mousse.. Non pas la mousse du shampooing… Non non, une bière, une vraie. Marco a l’air ambiancé “vertige de la mousse” la célèbre bière du festival MUSILAC d’Aix les Bains… Ce sera donc une bière qui servira de monnaie d’échange. Une traversée, une bière.
Conclusion : Une traversée économique, un instant convivial, un vertige mousseux et un BEP option homard en poche. Tout simplement génial ! À essayer les yeux fermés… Enfin ouvrez les, ce serait dommage de se priver du paysage.